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Le virage du digital est désormais amorcé au sein des départements Achats
Les actualités du digital

Le virage du digital est désormais amorcé au sein des départements Achats

L’étude Procurement 4.0 menée par Strategy&, l’entité de conseil en stratégie de PwC auprès de 500 directeurs Achats dans plus de 20 pays d’Europe et d’Amérique du Nord, confirme que le virage du digital est désormais amorcé au sein des départements Achats. En lien avec les technologies intelligentes et le développement de « l’industrie 4.0 », le digital propose désormais des outils à fort impact, au service des nouveaux modèles économiques de l’entreprise. Les bénéfices pour la fonction Achats sont nombreux : une possibilité de rupture dans les stratégies Achats, de prise de décision plus fine et de repositionnement au sein de l’entreprise.

La fonction Achats est entrée dans l’ère digitale

La révolution digitale concerne plus que jamais la fonction Achats. En effet, l’étude Procurement 4.0 confirme que le virage du digital est désormais amorcé au sein des départements Achats.Près de 35% des directeurs Achats interrogées ont digitalisé  leurs processus transactionnels et 19% ont transformé leurs processus stratégiques. 60% des Directeurs Achats déclarent vouloir mener un programme de digitalisation complet de leur fonction à horizon 5 ans pour répondre aux enjeux stratégiques de leur entreprise.

Cependant, la maturité des Directions Achats sur la question de la digitalisation reste encore faible : seuls 16% des directeurs interrogés déclarent avoir une vision claire et une feuille de route pour digitaliser la fonction Achats.

Cinq tendances majeures se dégagent

Le digital au service de la qualité de la donnée Achats.

La qualité des données est le premier défi des acheteurs. 43% déclarent que le premier obstacle à leur utilisation intelligente est la mauvaise qualité des informations. La fonction Achats étant le pivot entre fournisseurs, prescripteurs et clients, elle détient un patrimoine de données qu’il est désormais couru de valoriser en interne mais aussi auprès de son écosystème industriel. L’objectif à long terme de la digitalisation étant l’intégration en temps réel des données de l’ensemble de la chaîne de valeur depuis le fournisseur, le distributeur jusqu’aux clients.

Un mouvement vers l’automatisation des transactions : sourcing et purchase to pay.

On constate une réelle accélération dans le déploiement de ces solutions dont les bénéfices sont connus par les entreprises depuis les années 2000 en termes d’expérience utilisateur et de facilité d’implémentation. Ces solutions traditionnelles d’automatisation des processus amont et aval ont un impact très positif sur l’efficacité des transactions en permettant un raccourcissement du cycle d’appels d’offre, une meilleure collaboration avec les fournisseurs, une augmentation du taux de respect des contrats d’achats et un meilleur contrôle des dépenses. Les fonctions Achats les considèrent comme la première étape à franchir avant de mettre en œuvre des leviers digitaux plus sophistiqués et à plus forte valeur ajoutée.

L’automatisation des tâches redondantes.

Les solutions de RPA (Robotic Process Automation) sont de plus en plus utilisées par les services Achats. Elles permettent d’automatiser des tâches redondantes comme la création d’un fournisseur, d’une demande d’achat, d’un appel d’offres, de l’envoi d’invitations aux fournisseurs ou d’une saisie de facture. Ces technologies sont rapides à mettre en place, peu coûteuses et évolutives. Elles permettent de réduire le temps consacré à des tâches à faible valeur ajoutée et de réduire les erreurs.

L’intelligence artificielle, partenaire de l’acheteur.

L’intelligence artificielle devient un véritable partenaire de l’acheteur. Les usages peuvent être nombreux mais finalement assez spécifiques à chaque secteur d’activité, voire spécifiques à des familles d’achats. Elle accompagne l’acheteur dans ses prises de décisions (on parle de « fabrication de l’intelligence ») en fournissant des analyses « prêtes à l’emploi ». On peut citer quelques usages : l’analyse de marché fournisseurs, la gestion dynamique des risques contrats, risques fournisseurs et risques RSE. Elle permet aussi d’automatiser de manière intelligente et par apprentissage des tâches de nettoyage des données fournisseurs ou articles. Sans parler du chatbot dont les usages concernent pour l’instant la collaboration avec les fournisseurs de l’entreprise ou la collaboration avec les prescripteurs internes.

Le digital au service de l’analyse des processus Achats

Plus souvent à destination des directions de l’audit ou du contrôle interne, le process intelligence permet d’augmenter la qualité du processus Achats et de mieux maîtriser les risques. Il permet d’analyser et de comprendre la cause des écarts entre les processus induits par l’usage des outils et recouvre de nombreux cas d’usage notamment pour analyser les commandes de régularisation, les modifications de prix, les causes de retard de paiement.

« Pour les entreprises, la feuille de route est aujourd’hui claire : il est crucial de développer une vision digitale alignée sur les enjeux de demain – enjeux démographiques, nouvelles économies, réglementation accrue… Les Fonctions Achats se posent désormais la question de leur contribution digitale en réponse à cette accélération, et ce, au service de ses métiers, de ses clients internes et d’une meilleure collaboration avec ses fournisseurs. Nous constatons que les investissements sont désormais lancés pour digitaliser les processus stratégiques des Achats et je crois beaucoup à l’IA, comme levier d’accélération. Les technologies existent, reste à trouver les cas d’usages », décrypte Isabelle Carradine-Pinto, directrice en charge de l’activité de conseil en Achats au sein de PwC France et Afrique francophone.

 

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