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Le site de la transformation digitale des entreprises et de l’entreprise mobile par GPOMag
Solutions pour favoriser mobilité
L'entreprise mobile

Des solutions toujours plus innovantes pour favoriser la mobilité

Le développement de la mobilité des collaborateurs des entreprises est concomitant avec celui des solutions et services propres à accompagner et faciliter leurs déplacements. Qu’ils soient spécialisés dans la gestion de flottes automobiles ou dans le voyage d’affaires, les prestataires de la place n’ont également eu de cesse, ces dernières années, de capitaliser sur l’avènement du digital pour déployer des offres de services toujours plus innovantes, et surtout en phase avec les attentes des collaborateurs comme avec celles des entreprises.

Faciliter les déplacements domicile-travail des collaborateurs

Au-delà de son impact sur les façons de travailler, l’avènement du digital a également contribué au développement d’une mobilité plus « collaborative » et partagée.  

Certes, l’an passé, 76 % des Français se rendaient encore au travail en voiture (Étude Alphabet/IPSOS, janvier 2019) qui, bien qu’en recul de 5 points par rapport à l’année précédente, reste le mode de transport le plus utilisé par les actifs français. « Mais si actuellement le véhicule personnel demeure la référence, beaucoup anticipent le développement du véhicule partagé pour le futur », précise néanmoins François Piot, Président de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE).  Ainsi, selon l’étude d’opinion réalisée en 2017 par Viavoice pour l’OVE, pour les salariés, les types de déplacements qui paraissent avoir le plus d’avenir sont le véhicule partagé (64 %), puis le véhicule personnel (48 %), suivi par les transports en commun (41 %) et enfin par la « carte mobilité » (25 %). Parmi les formes de partage, c’est le covoiturage qui est préféré (37 %), plutôt que le véhicule de collectivité (27 %). En favorisant le développement d’applications, le numérique a ainsi fait émerger de nombreux nouveaux services de mobilité alternatifs à la voiture individuelle. Il va progressivement apporter des outils d’informations multimodaux performants, voire d’abonnements simplifiés concentrant tous les modes de transport quels qu’ils soient en un seul compte et payés en quelques secondes grâce à un smartphone.

L’autopartage continue de progresser

Selon une étude Colombus sur l’autopartage en entreprise, 9000 véhicules en flottes étaient partagés en 2017 et 15 000 devaient l’être en 2018. « L’autopartage en entreprise continue donc de progresser en France, constate François Piot. Une tendance notamment portée par les technologies qui facilitent aujourd’hui la réservation et l’utilisation de ces véhicules. Désormais, les collaborateurs de l’entreprise peuvent réserver un véhicule en autopartage à distance depuis n’importe quel terminal mobile et y accéder grâce à une application sur leur smartphone »

Certains loueurs déploient par ailleurs des services connexes aux véhicules en autopartage dans les entreprises, à l’instar d’Arval dans le cadre de son programme Arval For Employee. « Au travers de cette solution, nous proposons aux entreprises de mettre à la disposition de leurs collaborateurs leurs véhicules en autopartage pour des usages personnels, les soirs et les week-endsexplique Ferréol Mayoly, Directeur Général d’Arval France. Le véhicule est accessible via un site web ou une application dédiée, sans avoir à se soucier de la gestion des clés et des plannings ». La digitalisation de ces processus simplifie même la gestion du parc de véhicules en autopartage.

Le covoiturage s’étend aux entreprises

Le covoiturage d’entreprise, après un démarrage difficile, commence également à avoir le vent en poupe. Selon le baromètre Alphabet/Ipsos, il est plébiscité par 20 % des salariés en entreprise. « Ce sont des sociétés comme Klaxit, avec qui Arval a noué un partenariat, qui ont largement contribué au développement du covoiturage d’entreprise, ajoute Ferréol MayolyAu travers de sa plateforme, Klaxit étend le covoiturage au-delà de l’entreprise pour l’ouvrir aux collaborateurs travaillant sur des sites voisins. Les opportunités de trouver des covoitureurs sont donc beaucoup plus larges que si le dispositif ne s’appliquait qu’aux salariés de l’entreprise ».   Le développement du covoiturage est également porté par des initiatives locales ou financières menées en sa faveur. « Par exemple, certaines entreprises allouent des places de parking en priorité aux véhicules qui font du covoiturage, explique François Piot. La Vallée de l’Arve a pour sa part mis en place une voie d’un kilomètre réservée au covoiturage à la douane de Vallard, où jusqu’à 22 000 véhicules transitent quotidiennement entre la Haute-Savoie et Genève. Seules les voitures accueillant 2 passagers peuvent bénéficier de la voie et du gain de temps, estimé à 33 % sur cette portion de trajet. Sur l’autoroute A14, le péage est moins cher pour les covoitureurs, etc. ».

La mobilité active

Parallèlement aux véhicules, des nouvelles solutions de mobilité alternatives commencent à se développer. Selon l’étude Alphabet/IPSOS, 20 % des actifs recourent ainsi aux modes actifs (marche, vélo mécanique, vélo à assistance électrique ou trottinette électrique). Portée par la mise en place de l’indemnité kilométrique vélo, la pratique du deux-roues s’est imposée comme une solution phare en 2018. Ainsi, 46 % des « vélotaffeurs » expliquent se rendre sur leur lieu de travail en vélo pour des raisons économiques, soit à peine plus que ceux indiquant le pratiquer pour leur bien-être (41 % des répondants). « Pour autant, les entreprises restent très prudentes sur ce moyen de transport en raison des risques d’accidents qui y sont liés, précise François Piot. Il conviendrait, pour que ce moyen de transport soit plus largement utilisé, que les pouvoirs publics et les villes aménagent de véritables pistes exclusivement dédiées aux vélos et que, par ailleurs, les cyclistes fassent davantage acte de citoyenneté en respectant les consignes de sécurité (casque, lumières) et le code de la route ». Près des deux tiers des sondés de l’étude Alphabet indiquent, par ailleurs, avoir la possibilité de bénéficier de services ou de solutions de mobilité au sein de leurs entreprises. 35,3 % des sondés bénéficient ainsi d’un remboursement total ou partiel des titres de transports tandis que 27 % disposent de places de stationnement dédiées aux vélos et aux deux/trois-roues motorisés.

Fondamentalement, cette diversité souhaitée de modalités de transports s’explique par une déclinaison des géographies, des circonstances de déplacements, et des aspects économiques. Les tendances en matière de transport sont en effet avant tout liées aux conditions géographiques dans lesquelles les personnes vont être amenées à se déplacer demain. « Pour autant, afin de faciliter les déplacements de leurs collaborateurs, les entreprises commencent à mettre en œuvre une approche à 360 degrés intégrant l’ensemble des modes de transport exploitables par leurs collaborateurs en fonction de leurs besoins », conclut Hubert Martin, Directeur commercial de Ventya.


Proportion d’entreprises utilisant déjà ou envisageant d’utiliser des mobilités alternatives dans les 3 prochaines années

Autopartage : 50 %

Covoiturage : 27 %

Crédit mobilité : 20 %

Au moins une des alternatives : 50 %

Source : OVE 2018

Anne Del Pozo collabore depuis près de 20 ans à différents magazines en qualité de journaliste. Elle y traite de sujets articulés essentiellement autour de la finance, des flottes automobiles, du voyage et du tourisme d'affaires ou encore des ressources humaines et du numérique. Anne del Pozo participe également à la rédaction de nombreux témoignages clients et de newsletters d'entreprise.