L’indispensable formation des collaborateurs

Parallèlement, alors que le transport et la mobilité sont indispensables dans l’économie d’aujourd’hui et qu’ils jouent un rôle majeur dans les relations entre les territoires et entre les hommes, force est de constater leur impact sur l’environnement. En effet, le comportement de conduite des collaborateurs n’est pas sans conséquence sur la consommation de carburant et les émissions de CO2. Des études ont ainsi montré que la consommation de carburant pouvait augmenter de 40 % avec une conduite agressive par rapport à une conduite normale. L’éco-conduite est ainsi devenue ces dernières années un comportement vertueux permettant d’adopter un style de conduite social et défensif, respectueux de l’environnement, moins énergivore et sécurisant pour le conducteur et, in fine , source d’économie pour l’entreprise. Mais pour parvenir à de tels résultats, il faut que le conducteur acquière les différentes techniques de conduite. Si les concepts de base en la matière peuvent s’apprendre relativement facilement (vérifier la pression des pneumatiques, éviter les galeries de toit…), il en subsiste d’autres pour lesquels un enseignement est indispensable. C’est la raison pour laquelle les formations des collaborateurs à l’éco-conduite présentent un avantage certain pour l’entreprise. Dans ce domaine, plusieurs choix s’offrent à elle.

Différents concepts de formations

Les entreprises ont en effet la possibilité de faire appel à des « pure players » en direct ou de s’appuyer sur leur loueur longue durée et leurs filiales et/ou partenaires en matière de formation. Par exemple, Véhiposte s’appuie sur la filiale Mobigreen du Groupe La Poste, ALD Automotive sur son partenaire Beltoise… De même, les formations proposées peuvent prendre différentes formes et servir différents objectifs : sur circuit, sur route, sur simulateur… « Avec Beltoise, nous organisons des stages de différentes natures , précise à ce sujet Guillaume Maureau. Stage orienté sécurité, pour réduire la sinistralité et donc le coût des primes d’assurance et de réparation des véhicules ; stage à l’éco-conduite pour réduire la consommation de carburant et les coûts qui y sont associés ; stage sur les nouvelles énergies pour mieux appréhender la conduite de véhicules électriques ou hybrides… Ces différentes formations peuvent être délivrées sur circuit ou sur simulateur. Nous proposons également aux entreprises un coach, qui suit un collaborateur pendant un ou deux jours afin d’échanger en direct avec lui, le conseiller sur les bonnes pratiques en temps réel… »

La formation doit être « durable »

Cependant, la formation n’a un intérêt que si elle est suivie dans le temps. « À cet effet, il est important que le gestionnaire de parc puisse s’appuyer sur des rapports et les expliquer » rappelle Stéphane Schriqui, directeur commercial France TomTom Telematics. C’est à cette fin que TomTom Telematics propose des « scoring » sur différents critères tels que le temps d’arrêt moteur tournant, la consommation de carburant, la vitesse écologique, la vitesse constante, la décélération au frein moteur, les événements de conduite (virages ou freinages brusques) et le passage de vitesse. À partir de ces différents éléments, TomTom Telematics établi une note qui permet de positionner les comportements de conduite des conducteurs d’une entreprise les uns par rapport aux autres, et ainsi, d’apporter des conseils de conduite à ceux qui en ont le plus besoin.