RGPD et dématérialisation des processus RH
La sécurisation des informations personnelles est source de préoccupation surtout au niveau des ressources humaines. Pour éviter que ces données ne soient piratées ou qu’elles ne soient accessibles aux personnes inappropriées, la mise en œuvre d’un projet de digitalisation doit être faite en tenant compte des exigences légales.
Depuis l’entrée en application du RGPD en 2018, les DRH doivent renforcer leurs responsabilités vis-à-vis des collaborateurs et des candidats souhaitant intégrer l’entreprise. Il leur revient d’assurer une protection optimale des informations à caractère personnel et d’être en mesure de la démontrer en documentant leur conformité. Une réglementation d’autant plus complexe à respecter que les RH, en quête de performance, tendent à adopter de nouveaux outils comme la signature électronique pour les contrats de travail ou des outils de saisie automatique des documents, ce qui sous-entend une collecte automatique d’informations sensibles nécessitant d’être protégées des cyberattaques.
Pour protéger ces données sensibles les départements RH, appuyés par les services informatiques, doivent mettre en œuvre des systèmes d’authentification forts. Ils doivent par ailleurs traiter rigoureusement les données qu’ils collectent et être capables de justifier de leur conservation. Enfin, ils doivent également prouver qu’ils les utilisent conformément à l’usage auquel elles sont dédiées. La mise en application du RGPD a ainsi favorisé le rapprochement entre les DRH et les DSI. Selon une étude Sopra HR Software, les synergies entre ces deux départements auraient progressé de 34 % en 2018.