Apparition de nouvelles formes de mobilité
Les évolutions réglementaires, et en particulier celles qui sont en lien avec l’environnement et le développement durable, favorisent également le développement du télétravail, mais aussi de nouvelles formes de mobilité, telles que l’autopartage ou le covoiturage.
C’est notamment l’un des objectifs du Plan de Mobilité (article 51 de la Loi relative à la Transition Energétique pour la Croissance Verte) qui concerne depuis le début de l’année les entreprises de plus de 100 salariés sur un même site.
Au-delà de sa dimension réglementaire, ce Plan de Mobilité représente également pour elles une opportunité de revisiter les solutions de déplacement utilisées dans l’entreprise par les salariés, les clients et les fournisseurs, et d’introduire de nouvelles formes de mobilité telles que la marche à pied, le vélo, les transports en commun, le covoiturage, l’autopartage, les véhicules propres… Des solutions de déplacement alternatives qui ont davantage pour vocation de réduire l’usage de la voiture individuelle au profit de modes de transport moins polluants, plutôt que de la remplacer. Parallèlement à sa dimension environnementale et éco-responsable, le Plan de Mobilité est également l’occasion pour les entreprises d’optimiser certains de leurs coûts liés aux transports et aux charges inhérentes aux déplacements et au stationnement, d’améliorer l’accessibilité du lieu de travail et de garantir la sécurité des collaborateurs.
Les technologies de la mobilité en plein essor
Ce développement de la mobilité des collaborateurs n’aurait cependant pas pu se faire sans l’avènement de certaines technologies, et en particulier du Cloud et des Smartphones. Le développement de la téléphonie mobile et de l’Internet permet ainsi aux collaborateurs mobiles d’interagir avec l’ensemble de l’écosystème interne et externe de l’entreprise. « Smartphones, tablettes, applications métiers, accès à distance à l’ensemble des données clients et au réseau social d’entreprise sont autant de solutions et de technologies qui participent au développement de la mobilité des collaborateurs, explique John Baird Smith, Managing Director France HRS. « De même le Cloud Computing et le SaaS qui rendent les données de l’entreprise accessibles en temps réel et ce, de manière sécurisée », ajoute pour sa part Gilles Bobichon. Par ailleurs les technologies de communication et de collaboration facilitent les échanges et les interactions entre les collaborateurs mobiles et leur entreprise ou son écosystème…. « La dématérialisation des processus et des documents ainsi que les solutions de communication unifiées facilitent en effet les échanges de documents en temps réel, leur traçabilité, leur accessibilité », indique de son côté François Piot. Si le «nomadisme» se développe, il doit pouvoir se faire en toute simplicité. « L’efficience d’un collaborateur en déplacement repose donc, entre autres, sur les technologies qu’il utilise lorsqu’il est en mobilité. Son équipement est la base de tout », conclut John Baird Smith.
Le Plan de Mobilité Au premier janvier 2018, toutes les entreprises comptant plus de 100 salariés sur un même site devront élaborer un Plan de Mobilité (article 51 de la Loi relative à la Transition Energétique pour la Croissance Verte). Cette obligation légale, qui s’inscrit dans la loi de transition énergétique, vise à réduire les émissions de CO2 liées à la mobilité des collaborateurs et des visiteurs, via un Plan de Mobilité. Les entreprises qui, à l’échéance, ne la respecteraient pas seront alors privées du soutien technique et financier de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). À compter du 1er janvier 2019, elles ne pourront également plus soumissionner aux marchés publics… Les Tendances pour le travail d’aujourd’hui et de demain
Source : Nexity |