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La rentabilité, nouvelle priorité de la transformation digitale
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La rentabilité, nouvelle priorité de la transformation digitale

Niji, société de conseil, de design et de mise en œuvre technologique, accompagne depuis 2001 PME, grands groupes et ETI dans leur transformation digitale. Forte de son expérience et d’échanges construits avec ses entreprises clientes, elle publie ce jour la seconde édition de son baromètre annuel de la transformation digitale [1]. Où en est-on ? Pourquoi et comment professionnaliser et industrialiser pour mieux atteindre la rentabilité ? Data et Green IT sont-ils au cœur d’un paradoxe ? Autant de questions auxquelles ce baromètre apporte des éléments de réponse.

« La transformation digitale progresse dans les entreprises. Mieux, elle se professionnalise et s’industrialise. Les entreprises savent désormais identifier leurs défis et mettre en place des stratégies pour les relever. De fait, elles continuent d’investir en dépit d’un contexte économique morose et incertain. Ainsi, 2023 apparait comme une année de consolidation des systèmes d’information, illustrée par des budgets consacrés au SI backend (ERP, SI métier, RCU). Pleinement concernées, ces entreprises font aujourd’hui superviser ou piloter leur transformation par un membre du Comex. À ce titre, elles sont de plus en plus attentives à la rentabilité de leurs investissements. Or, très peu sont capables de mesurer les indicateurs de performance à leur disposition », déclare Romain Delavenne, Directeur Consulting chez Niji.

« Pour y parvenir, elles devront s’appuyer sur la data et investir dans des technologies de collecte et d’analyse automatisées à grande échelle, déployer des outils de mesure en interne et soutenir la montée en compétences de leurs équipes. L’exemple des entreprises de la Tech, naturellement les plus en avance sur le sujet, met en exergue les enjeux à maitriser pour conduire une transformation : renforcer la collaboration entre métiers et IT dès les phases de conception des produits et services digitaux ; instaurer une véritable gouvernance et, par elle, définir avec pertinence les produits et services qui répondront aux objectifs de l’entreprise et à ses contraintes technologiques ; enfin, pousser l’agilité des équipes et de l’organisation, y compris le passage à l’échelle, en faisant évoluer la culture d’entreprise », ajoute-t-il. 

Et dans le détail ?

Enseignement #1 – Mesure de la performance : nouvel enjeu de la transformation

Le constat est sans appel : les entreprises poursuivent leur transformation digitale, voire l’accélèrent. 80% d’entre elles en font une priorité. Ainsi, la transformation digitale se professionnalise, parfois même s’industrialise au sein des entreprises. 
Parmi les évolutions qui témoignent de l’importance qui lui est accordée : la collaboration entre les métiers et l’IT se renforce constamment, les usines digitales trouvent progressivement leur place et l’architecture des systèmes informatiques est toujours plus solide.

Autre marqueur de cet intérêt : l’engagement croissant des directions d’entreprise. 9 transformations sur 10 sont suivies au plus haut niveau. 60% d’entre elles sont même conduites par un membre du Comex. À la clé, des budgets conséquents qui ont continué d’augmenter en 2023 en dépit d’un contexte économique maussade, marqué par l’inflation. Des investissements à la fois humains et financiers qui engagent durablement l’entreprise, exigeant un pilotage à la fois énergique et profitable. À présent, il faut donc aller plus loin, tenir compte de toutes les dimensions de la transformation – mesure, adoption, data – et rationaliser enfin les investissements réalisés en poursuivant un objectif : la rentabilité !

Enseignement #2 – Une volonté manifeste, peu d’actions concrètes

Manque de chance, les entreprises expriment de grandes difficultés à se saisir des indicateurs de performance pour mesurer l’efficacité de leur écosystème digital. Seules 7% d’entre elles affirment maîtriser le calcul du Retour sur Investissement (ROI), pourtant déterminant. 44% admettent, elles, ne pas savoir par où commencer, ni quels coûts prendre en compte. D’autres enfin, le calculent au début des projets mais l’abandonnent au fil de leur déploiement.

Idem pour le Time to Market (TTM), qui évalue l’efficacité du processus de fabrication, de sa conception à sa mise sur le marché. Seule 1 entreprise sur 4 le maîtrise, en dépit d’un calcul relativement simple.

Cet écart entre la volonté des dirigeants d’évaluer la rentabilité de leurs investissements digitaux et la mise en place d’actions concrètes pour y parvenir est étonnant. Il limite surtout la portée globale de leur transformation.

Enseignement #3 – Adoption et gouvernance de la data, parents pauvres de la transformation

Autre faiblesse qui grève les investissements réalisés : le manque d’efforts sur l’adoption des outils digitaux. La plupart des entreprises développent des produits et des services digitaux mais n’accordent ni le temps ni le budget nécessaire pour mesurer leur taux d’usage ! 37% ne mesurent pas non plus la satisfaction de leurs clients et 48% celle de leurs collaborateurs. Dans ces conditions, comment conduire efficacement le changement ?

C’est sans compter sur les défis qui concernent notamment la collecte et l’analyse de la data. Si la gestion des données est devenue une évidence pour les entreprises, les résultats peinent à se manifester. Les freins ? Des difficultés à mettre en œuvre des cas d’usage (pour 30% des entreprises) et à instaurer une gouvernance de la data (pour 35% des entreprises), laquelle garantit pourtant un accès rapide et sécurisé à des données de qualité, utiles à tous les niveaux de l’entreprise.

En conclusion 

Les entreprises sont bien engagées sur la voie de la transformation, mais leur route reste longue. Elles doivent maintenir leurs efforts dans le temps et accompagner la montée en compétences de leurs équipes pour s’emparer de tous les sujets à mesure qu’ils émergent et s’imposent, c’est-à-dire vite. Le dernier en date, l’intelligence artificielle ne fait pas exception,et pose à son tour la question de la rentabilité des écosystèmes digitaux.

[1]Cette étude comparative a été conduite auprès de plus de 70 entreprises clientes de Niji, à la fois ETI, SBF120, CAC40. Ces entreprises sont représentatives des grands secteurs d’activité en France, hors administration, et présentent des niveaux de maturité digitale différents. Les contenus de cette étude sont le résultat d’entretiens d’une durée de 1h30 avec chacune d’elles.

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