
Processus financiers : l’automatisation optimise les bénéfices
Depuis de nombreuses années, les directions financières se sont focalisées sur l’automatisation des processus financiers, tels que le Procure-to-Pay (ensemble de la chaîne achat de la commande au règlement fournisseur) et l’Order-to-Cash (ensemble de la chaîne de vente depuis la commande jusqu’au paiement client), principalement pour apporter très rapidement et plus facilement des gains de productivités concrets.
Même si 64 % des directions financières s’estiment satisfaites de leurs processus transactionnels à court terme, il y a une réelle volonté de les faire gagner en efficacité à moyen terme (PwC, Priorités 2020 des DAF). 32 % des DAF en 2020 (vs 19 % en 2019) déclarent ainsi vouloir mettre en place des robots pour réaliser un ensemble de tâches simples et répétitives exécutées régulièrement.
Selon une étude BVA/Argon&Co, ce sont ainsi les technologies de dématérialisation qui sont les plus répandues dans les directions financières (86 %), dont celles relatives à la chaîne de facturation client/fournisseur. Au-delà de la productivité, la dématérialisation de ces processus est également le gage d’une gestion plus fine de la trésorerie et du besoin en fonds de roulement.
Order-to-Cash, l’automatisation complète de toute la chaîne
Côté factures clients, « la dématérialisation répond aux enjeux d’optimisation et de génération de cash de l’entreprise », témoigne Dominique Bougnot, directeur de Ventya, expert des échanges de transactions électroniques.
Les bénéfices d’une solution de dématérialisation des factures clients sont désormais connus : diminution des frais directs (impression, affranchissement, mise sous pli), gain de temps, réduction des erreurs de saisie et donc des litiges avec les clients, amélioration du suivi des factures, accélération des délais de paiement grâce à l’automatisation des envois, etc.
« La dématérialisation des factures clients permet d’en accélérer le traitement et le suivi, et de détecter plus rapidement les litiges, contribuant ainsi à la baisse des délais de paiement », poursuit Emmanuel Olivier, directeur général de Esker. Ces bénéfices seront d’autant plus importants si le processus intègre toute la chaîne Order-to-Cash, de la commande au recouvrement de créance, en passant par le lettrage (rapprochement entre la facture et le règlement).